Identifier une douleur chronique
Une douleur qui dure plus de trois mois consécutifs est considérée comme une douleur chronique. C’est donc une mal qui s’inscrit dans la durée.
La douleur chronique, c’est lorsque la douleur devient maladie, elle est synonyme de souffrance.
La douleur chronique prend plusieurs formes : de l’arthrose à la migraine, en passant par l’endométriose. Et personne n’est épargné ! Enfants, adultes, hommes, femmes, c’est le même régime pour tous ! Des répercussions psycho-sociales sont aussi notées chez plus de 70% des malades souffrant de douleur chronique. Cela peut se traduire par des troubles du sommeil, de l’anxiété, et des signes de dépression.
Travailler lorsque l’on est atteint
Plus de 10 millions de français sont concernés par la douleur chronique. Parmi cette population, il y a un grand nombre de travailleurs, que la maladie handicape. Dès lors, ce sont plus de 88 millions de journées de travail qui sont impactées.
Effectivement, un patient sur deux est en arrêt de travail plus de 4 mois par an. Quand l’arrêt de travail n’est pas envisageable, les conditions de travail sont néanmoins difficiles. C’est plus de 60% des patients qui sont moins aptes à travailler. Cette situation est délicate pour l’employeur, comme pour l’employé. 20% patients déclarent avoir peur leur emploi à cause de la douleur.
Par conséquent, la douleur chronique représente un véritable enjeu économique et social. A l’origine de nombreux coûts médicaux importants, et de coûts indirects, la douleur chronique a un impact socio-économique plus important que les maladies chroniques.
Lutter face à la douleur chronique
La recherche sur la douleur chronique existe en France, la fondation Analgesia en est le porte étendard. Des solutions existent, certes, mais les chiffres parlent : deux patients sur trois ne sont pas soulagés par leur traitement. Un patient sur deux a une qualité de vie très altérée.
